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Page:Ovide - Œuvres complètes, trad Nisard, 1838.djvu/894

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Notes

Il y a dans l’Anthologie grecque, liv. I, ch. 20, une épigramme qui a inspiré vraisemblablement à Ovide son élégie du Noyer. Cette épigramme est attribuée par les uns à Platon, par d’autres à Sidonius Antipater : elle est gracieuse, mais son principal mérite est d’avoir été pour le poète latin une idée mère, qu’il a développée avec une heureuse fécondité de détails. Sous le voile de cette allégorie, Erasme, le plus ingénieux des commentateurs d’Ovide, remarque que le poète a voulu louer les mœurs antiques, et stigmatiser les vices dominants de son siècle, le luxe et la cupidité.