Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/101

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LIVRE TROISIÈME AGKKORORDONNE A CADMUS DE CI1ERCI1ER SA FILLEQUIL VIENT DEPERDRE. — COMBAT DECADMUS AVECUNDRAGON. I. Déjàle dieu, dépouillé de la trompeuse forme du taureau, s’était fait connaître, et habitait la Crète, lorsque le père d’Europe, ignorant dans quelle région avait été transportée sa fille, enjoignit à Cadmus de la chercher ; et, se montrant à la fois père tendre et cruel, le menaça de l’exil s’il ne la trouvait pas. Cadmus erre jusjusqu’aux limites du monde. Maisqui pourrait découvrir les larcins de Jupiter ? Réduit à fuir sa patrie pour se dérober au courroux de son père, d’une voix suppliante il implore l’oracle d’Apollon, et lui demande quelle terre il doit habiter. « Une génisse, répond le dieu, s’offrira seule à tes regards dans les campagnes. Jamais elle n’a porté le joug, ni traîné ia charrue. Prends-la pour guide, LIBER TERTIUS AGENOR CADMO IMPERAT UTFILIAMAMISSAM QIMiRAT. — CADMUS Ct*îlDRACOXE COLI.UCT.VTUR. I. Jamquedeuspositafallacisimaginetauri, Seconfessuserat, dicUeaquerura tenebal, Quumpaler ignarusCadmoperquirereraplam împerat, et poenam, si non inveneril, addit Exsilium, factopiuset sceleraluseodem. 5 Orbepererrato, quisenimdeprenderepossit " FurtaJovis ? profuguspatriamque, iramqueparcntis sr VilatAgenorides, Pboebiqueoraculasupplex %, Consulit, et quaisit lellushabitanda, requirit. Y * Bostibi, Phoebusait, solisoccurretin arvis, 10 \ JXullum passajugum, curviqueimmunisaratri.