Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/424

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

410 MÉTAMORPHOSES. ment lugubre, et les rives répondirent à ces tristes accents. Déjà, emportées vers la mer, eues quittaient lé fleuve qui baigne la Tlirace, et touchaient au rivage de Méthymne, , dans l’île de Lesbos, lorsque, sur ces bords étrangers, un horrible serpent attaqua la tête d’Orphée et sa chevelure humide. Apollon paraît enfin. I ! écarte le reptile prêt à mordre, et le pétrifie, la gueule béante, dans l’attitude où il se trouvait. L’ombre d’Orphée descend aux Enfers, et reconnaît les lieux qu’il a déjà visités. Il cherche Eurydice parmi les âmes justes. Il la trouve et la presse tendrement dans ses bras. Là ils se promènent l’un à côté de l’autre. Tantôt il la suit, tantôt il la précède, et il regarde son Eurydice, sans craindre désormais qu’elle lui soit ravie. LESMÉNADES SONTMÉTAMORPHOSÉES ENARRRES. IL Cependant Bacchusne laissa pas ce crime impuni. Indigné de la mort du poêle qui célébrait ses mystères, pour punir les femmes de Thraee, coupables d’un si horrible attentat, il les enchaîna soudain dans les forêts par des racines tortueuses II allongea Murmurâtexanimis ; respondentflebileripa ;. Jamquemareinvectaifiumenpopularerelinquunt, Et methymnaîaipotiuhtùrliltoreLesbi. 55 Hicférusexpositumperegrinisànguisarenis Ospetit, et spàrsosstillanlirorecapillos. TandemPhoebusadest, morsusqueinferreparantem Arcet, et inlapidemrictus serpentisaperlos Congelât, et patulos, ut erarit, indùrathiatus. GO Umbrasubitterrasfet7quâîlôca~videratânte, Cunctarecoghosêit, qûoerênsque per afva piôrum InvenitEurydicen, cupidisqùeamplèctilurulnis. Hicmodoconjunctisspatianlurpassibusambo : Nuncproecedènlem sequitur, nuncpraiviusanteit, 65 Eurydicenquesuamjam tuto respicitOrpheus. MONADES INARBORES.MOTANTUR. II. Nonimpunetamenscelushoc sinitesseLyreus ; Amissoquedolenssacrorumvale suorum, Protinus.iasilvismatresEdonidasomnes, Qua ; fecerenefas, torta radiceligavit. 10