Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/76

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MÉTAMORPHOSES

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tandis qu’il essayera de tenir mes rênes, il déposera sa foudre, qui ravit les enfants à leurs pères. Quandil aura éprouvé la fougue de mes coursiers enflammés, il saura qu’il ne mérila pas la mort, celui qui ne put s’en rendre maître. » A ces mots, autour de lui se pressent tous les dieux. D’unevoix suppliante ils le conjurent de ne point plonger l’univers dans les ténèbres. Jupiter lui-même s’excuse d’avoir lancé ses feux ; mais, comme souverain, aux prières il ajoute la menace. Phébus rassemble ses coursiers encore effarouchéset halelanls de frayeur. 11les domple el les châtie avecle fouet et l’aiguillon ; car, dans sa fureur, il leur impute et leur reproche la mort de son fils. CALISTûCUAXGÉE EXOlJfi.SE. III. Le souverain maître du monde parcourt la vaste enceintedes cieux, el il examinesi leurs fondements, ébranlés par Factionpuissante du feu, ne menacentpoint ruine. Quand il les voil fermes el dans toute leur solidité primitive, il contemple la terre et ses désastres. Sa chère Arcadiesurtout éveille sa sollicitude. Il rend un libre cours aux fontaines et aux fleuves qui n’osaient encore lpseagal ; ut saltein, dumnostrastentaihabenas, 590 Orbalurapatresaliquandofulminaponat. Tumscict, ignipedumviresexperluscquorum, Nonmeruisseuecem, qui non benerexeritillos. » TaliadicentemcircumslanlomniaSolem Numina ; nevevelitlenebrasinducererébus, , 505 Supplicevocerogant.MissosquoqueJupiterignés Excusât, precibusqueminasregalileraddit : Colligitameutes, et adhucterrorepaventes Pboehusequos, stimuloquedomanset verberéstevit ; Saivilenim ; natumqueobjectât, et imputâtillis. 400 CALISTO IXURSAM CONVERSA. 111.Atpaleromuipotens ingenliamoeniacoeli Circuit, et, ne quidlabefaclumviribus ignis Corruat, explorai.Quaipostquamfirma, suique Roborisessevidet, terras, hominumquelahores Perspicil.Arcadiaîtainenest impensiorilli i.4’: 5 Curasuie ; fonlesque, el nondumaudentialabi