Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 10.djvu/277

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a été faite heureuse à traduire les pensées de votre esprit, facile à s’ouvrir pour les misères que comprend votre cœur. Sans abandonner votre profession vous ferez de bons écrits et de bonnes œuvres. Vous cultiverez cette science d’économie, pour laquelle il vous a été donné une aptitude spéciale plus tard peut-être vous serez appelé à en réaliser les théories régénérées, votre bienfaisance particulière sera chargée de représenter et de diriger la bienfaisance publique. Préparez-vous à l’une ou l’autre de ces missions.

Notre petite Société de Saint-Vincent de Paul est devenue assez considérable pour être regardée comme un fait providentiel, et ce n’est pas sans quelque raison que vous y occupez une place qui a de l’importance. Ne vous y trompez pas, secrétaire général, vous êtes, après M. Bailly, l’âme de la Société. C’est de vous que dépend l’union des diverses conférences, et de l’union la vigueur et la durée. Voyez donc que de grands devoirs vous sont imposés, et l’activité est le premier de tous.

Soyez souvent présent aux assemblées particulières voyez de temps à autre les présidents tenez la main aux réunions du conseil de direction ; stimulez quelquefois le calme trop grand du président général ; ne négligez pas la correspondance avec les conférences de province. Si vous m’en croyez, lorsqu’une conférence a manqué d’écrire à