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Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 7.djvu/37

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Burgos n’a peut-être pas d’édifice plus frappant que celui-ci, plus inspiré du vieil esprit castillan, plus libre des traditions classiques. À l’extrémité du quai de la rive droite et en face du pont, s’ouvre une porte féodale entre deux tours saillantes, d’un style sévère et orné. Au-dessus de la large voûte, des niches ont reçu les images du fondateur de la cité, Diego Porcellos, et des juges de Castille, Nuño de Rasura et Laïn Calvo. Au second étage, la statue de Charles V sur un socle plus élevé, à sa droite et à sa gauche Fernan Gonzalez, le grand Comte, et le Cid, sa bonne épée à la main, sur sa poitrine sa longue barbe chantée par les poëtes. Au-dessus du puissant empereur, et pour lui rappeler un pouvoir plus grand encore que les rois, la figure d’un ange armé du glaive exterminateur. Enfin, au sommet de l’édifice, entre les quatre tourillons crénelés qui le couronnent, la Vierge avec l’Enfant, pour attester que la grâce est encore plus puissante que le glaive[1]

  1. C’est peut-être ici le lieu de tracer la généalogie fabuleuse qui réunit les héros de la Castille en une seule famille, comme l’arc de Sainte-Marie réunit leurs images en un seul monument.
    Don Diego Porcellos.
    Sa fille
    Sulla Bella
    est mère de deux fils.
    _________________________________

    Nuno Rasura, juge de Castille,________________Gustio Gonzalez,
    __________________________________________________aïeul
    Son fils Nuno Fernandez________De sa fille mariée _____des sept infants
    _____est père_________________à Lain Calvo,__________de Lara.
    de Fernand Gonzalez._________descend Diego Lainez,
    ____________________________père du Cid.