Page:Pétrone, Apulée, Aulu-Gelle - Œuvres complètes, Nisard.djvu/440

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deurs iusupportables. Althée, du reste, était fille de Thestius et femme d’Œnée, roi de Calydon.


LIVRE HUITIÈME.

Residuis mensibus. Chez les Romains, les veuves éraient obligées de porter le deuil de leurs maris pendant une année : mais cette année n'était que de dix mois du temps de Romulus ; et quoique dans la suite elle fût de douze par l’addition qu’on y fit de janvier et de février, les veuves se réglaient toujours sur l’ancienne coutume, jusqu’au temps de Théodose, qui ordonna qu’elles porteraient le deuil pendant l’année entière de douze mois : elles étaient notées d’infamie, si elles se mariaient avant ce dernier délai.

Deamque Syriam. C’était la grand’mère des dieux, que l’on nommait indifféremment Rhée, Ops ou Cyhèle. On la représentait couronuée de tours. Son mari était Cœlus, qui signifie le ciel, pour montrer que toutes choses sont produites du ciel el de la terre. Quelques-uns ont cru que cette déesse syrienne était Junon.

Corneliæ legis. Ce ne peut être que la loi Cornélia de Falsis, dont l’auteur prétend parler ici. Elle est rapportée au liv. ix du Code, titre 22, § 10, ad legem CorneLiam, de Falsis. Il est effectivement parlé daus cette loi de la supposition d’enfants ; car, pour ce qui est du plagium, crime de celui qui vendait un homme libre comme s’il était esclave, il m’y a point de loi Cornélia qui en parle : c’est la loi Fabia. — Il semble, en cet endroit, que l’auteur distingue Cybèle de la Déesse Syrienne, quoiqu’il y ait apparence que ce fût la même divinité adorée sous plusieurs noms.

Sanctus Sabadius. Suidas nous apprend que c’est là un nom de Bacchus, tiré d’un verbe grec, ca£éfewv, qui signifie faire du bruit et du tumulte, comme avaient coutume les bacchantes dans leurs orgies. Le même mot de Saboé était un de leurs cris, ainsi qu’Evohé.


LIVRE NEUVIÈME.

Lepidam de adulterio cujusdam pauperis fabulam. C’est le conte du Cuvier dans la Fontaine, liv. iv, conte 14 :

<poem>Soyez amant, vous serez inventif ; Tour ni détour, ruse ni stratagème, Ne vous faudront. Le plus jeune apprentif Est vieux routier des le moment qu’il aime : On ne vit one que celte passion Demeurät court, faute d’attention. Amour fait tant, qu’enfin il a son compte. Certain cuvier, dont on fait certain conte, En fera foi. Voici ce que j’en sais, Et qu’un quidam me dit ces jours passés. Dedans un bourg ou ville de province (N’importe pas du titre ni du nom), Un tonnelier et sa femme Nannon Entretenaient un ménage assez mince. De l’aller voir Amour n’eut à mépris Y conduisant un de ses bons amis C’est Cocuage ; il fut de la partie : Dieux familiers et sans cérémonie, Se trouvant bien dans foute hôtellerie : Tout est pour eux bon gite et bon logis, Sans regarder si c’est Louvre ou cabane. Un drôle donc caressait madame Anne ; Ils en étaient sur un point, sur un point… C’est dire assez de ne le dire point ; Lorsque l’époux revient tout hors d’haleine Du cabaret, justement, justement… C’est dire encor ceci bien clairement









quelque crime, on qu’après leur fuite on les av :




ruRE ; » Donnez-vous de garde € tères se noircissaient avec une sorle d’encre, afin qu’ils fussent plus apparents.

qui élait pen, lince ici eus, en introduisant une méchante femme avec la religion) d’une chrétienne. Les Vaines cérémonies qu’il dit obser : vées par elle, et la débauche qu’il couleurs ordinaires dont la cal assemblées des chr

NOTES

One maudit ; nos gens sont for en peine. “Tout ce qu’on put fut de cacher l’amant On vous le serre en hâte et promptement Sous un envier dans une cour prochaine. Tout en entrant, l’époux dit : « J’ai vendu Notre cuvie Combien, dit madame Anne ? Quinze eaux francs. — Va, lu n’es qu’un gros âne, Repartit-elle, et je l’ai d’un écu

par mon adresse, us avant toi. Le marchand voit vil est de bon aloi Et par dedans le tâte pièce à Examninant si touL est comme



Que ferais tu, malheureux, sans {a feinme ? Monsieur s’en va chopiner, cependant Qu’on se tourmente ici le corps et l’âme : Il faut ag 3e n’ai goûté jusqu’ici nulle joi J’en gouterai désormais : attends-t Voyez un peu : le galant a bon foie ;

Je suis d’avis qu’on laisse a 161 mari

Telle ruvitié ! — Doucement, notre épouse, Ditle bonhomme. Or sus, monsieur, sortez ; Ca, que je râcle un peu de Lous côtés

Votre euvier, el puis que je Parrouse ;

Par ce moyen vous verrez s’il tient eau :

Je vous réponds qu’il n’est moins bon que beau. Le galant sort ; l’epoux entre à sa place,

Räcle partout, la chandelle à la mai Lecçà, delà, sans qu’il se doute bri De ce qu’Amour en dehors vous lui Rien n’en put vuir ; Sur chaque endroit, affublé du cuveau, Les dieux susdits lui viennent de not Rendre visite, imposant un ouvrage A nos amants bien different du sien. M regratta, gratta, frotta si Que notre couple, avant repris courage,

Reprit aussi le fil dc l’entretien

Qu’avait troublé le galant personnage.

Dire comment le tout se put passer,

Ami lecteur, tu duis n’en dispenser : Suflit que j’ai trés-bien prouve ma fhèse.

Ce tour fripoi Nul d’eux n’é Soyez amant, vous serez





ux appreutif. ventif.


In Tulliamon. My avait, dans la


endroit sonterrain qui se nommait la Tullianée, parce qu’on croyait, par tradition, que C’était le roi Servius Tullius 4

se passe la scène, lequel voil qu’Apalée se sert de, prison que ce soiL.


ait fait bâtir. Du reste, d’après le lieu où enument n’est pas Rome, on nom en parlant de quelque


Frontem litterali. Quand les esclaves avaient commis

it repris nt appliquer sur le front un fer ! eur imprimait des lettres et quelquefois plus quant le genre du crime. Par exemple,


leur ; » eL ces earac=


Priscæ poetice divinus œuctor. C’est d’Homère qu’il

entend parler ; l’Odyssée commence par le portrait qu fils de Laërte tel que u Suiv.


tre auteur le donne ici, ch.1, v. 1 €t

Doi quem prædicarctanicum. On voit assez qu’Apulée, x sareasme contre les chirée


reproche, sont les mie paienne peianait les iens, à savoir les hymnes qui Sÿ