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Page:Pétrone - Satyricon, trad. Héguin de Guerle, 1861.djvu/13

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thius, des Heinsius, des Pithou, des Bourdelot, des Bouhier, des Burmann, et d’une foule d’autres savants illustres.

Le texte de Burmann (Amsterdam, 1733), l’édition Bipontine de 1790, et celle que M. Ant.-Aug. Renouard a publiée en 1797, sous le format in-18, ont servi de base à mon travail. Lorsque je m’en suis écarté, c’est que j’avais, pour le faire, d’imposantes autorités.

Tout en reconnaissant, avec Burmann et Breugière de Barante, pour apocryphes les prétendus fragments du Satyricon trouvés à Belgrade en 1688, et publiés par Nodot en 1692, je n’ai pas laissé de les admettre dans mon texte, en les plaçant toutefois entre deux crochets, pour les distinguer de ce qui est entièrement conforme aux manuscrits. J’ai suivi en cela l’édition Bipontine et l’opinion de Basnage : ce critique célèbre pense que ces fragments, qui remplissent d’énormes lacunes, donnent de la liaison et de la suite à un ouvrage qui n’en avait pas, et rendent la lecture du Satyricon plus facile et plus agréable.

Quant aux notes, je ne me suis fait aucun scrupule d’emprunter, soit aux commentateurs, soit aux traducteurs mes devanciers, tout ce qui, dans leurs remarques, se trouvait à ma convenance : j’ai surtout mis à profit celles de Lavaur, qui se distinguent par une solide érudition.

J’avais d’abord eu l’intention de faire précéder cette