Page:Pétrone - Satyricon, trad. Héguin de Guerle, 1861.djvu/315

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VI.
LA VARIÉTÉ PRÉVIENT L’ENNUI.

Je ne voudrais pas toujours parfumer ma tête des mêmes essences, ni toujours humecter mon palais du même vin. Le taureau aime à changer de gazons et de pâturages : les bêtes féroces cherchent des aliments nouveaux pour aiguiser leur appétit ; et si la chaleur du soleil nous est agréable, c’est que le soleil reparaît chaque matin avec de nouveaux coursiers.


VII.
MA FEMME ET MON BIEN.

On doit aimer son épouse comme un revenu légitime ; et je ne voudrais pas être condamné à n’aimer que mon revenu.


VIII.
CHACUN SON GOÛT.

Comment contenter tous les goûts[1] ? Le même objet ne plaît pas à tout le monde : où l’un cueille des roses, l’autre ne trouve que des épines.