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Page:Pétrone - Satyricon, trad. Héguin de Guerle, 1861.djvu/449

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VIII. 1 Invenias quod quisque velit. — Bourdelot a inséré cette épigramme dans le chapitre CXXVI du Satyricon, après ces mots : Nisi in equestribus sedeo.

XI. 1 Si commissa verens avidus reserare minister. — Pétrone semble avoir emprunté à Ovide (Métamorphoses, liv. XI) ces détails sur la fable si connue des oreilles de Midas ; Ausone, dans sa vingt-troisième épître, la rapporte en ces termes :

 
Depressis scrobibus vitium regale minister
Credidit, idque diu texit fidissima tellus.
Inspirata dehinc vento cantavit arundo.

XII. 1 Fallunt nos oculi, vagique sensus. — Lucrèce à traité le même sujet, liv. IV, V. 354 :

Quadratasque procul turres quum cernimus urbis,
Propterea fit uti videantur sœpe rotundœ,
Angulus obtusus quia longe cernitur omnis ;
Sive etiam potius non cernitur, ac perit ejus
Plaga, nec ad nostras acies perlabitur ictus.

XIV. 1 Sic format lingua fœtum, quum protulit ursa.— On lit dans Ovide (Métamorphoses, liv. XV, V. 379) :

Nec catulus, partu quem reddidit ursa recenti,
Sed male viva caro est ; lambendo mater in artus
Fingit ; et in formam, quantam capit ipsa, reducit.

2 Et piscis nullo junctus amore parit. — C’est une des nombreuses erreurs des anciens sur la génération des animaux ; elle n’a pas besoin d’être réfutée, non plus que la prétendue virginité des mères abeilles, que Pétrone, exprime ainsi trois vers plus loin :

Sic, sine concubitu, textis apis excita ceris
  Fervet, et audaci milite castra replet.


Presque tous les traducteurs de Virgile ont prouvé dans leurs notes l’absurdité de cette opinion, à propos de ces vers (v. 198 et 199) du quatrième livre des Géorgiques :

Quod neque concubitu indulgent, nec corpora segnes
In Venerem solvunt, aut fœtus nixibus edunt