Aller au contenu

Page:Pétrone - Satyricon, trad. Héguin de Guerle, 1861.djvu/50

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Priapum), ainsi que les épigrammes revendiquées par les différents Pétrone, et dont Lotichius a grossi son recueil. Cependant Tillemont fait auteur de la plupart d’entre elles le poëte Optatien Porphyre, qu’il ne faut pas confondre avec Porphyre le philosophe. Selon Raphaël de Volterre, on doit aussi faire honneur à Pétrone d’un grand nombre de Fragments poétiques sur la médecine ; mais, comme l’observe Conrad Gesner, il est évident que l’on confond ici Pétrone avec Petrichius, qui, au rapport de Pline, a écrit en vers sur les matières médicales. Enfin, La Monnoie donne, sans hésiter, à Pétrone, la jolie épigramme latine de la Boule de neige, qu’Antoine Govea s’est appropriée, page 11 de son Recueil, imprimé à Lyon en 1540, chez Sébastien Gryphius.

Les bibliomanes, qui désireraient avoir sous les yeux une nomenclature plus étendue des diverses éditions de Pétrone, peuvent consulter l’Histoire de la littérature française, par Labastide et d’Ussieux.


II
DES PRINCIPALES TRADUCTIONS FRANÇAISES DE PÉTRONE.

Il semble qu’un auteur aussi galant que Pétrone ne pouvait manquer de trouver en France beaucoup de traducteurs ou d’imitateurs. Cependant nous ne sommes pas très riches de ce côté. Le premier morceau du Satyricon que l’on ait fait passer en notre langue est la Matrone d’Éphèse, et c’est un moine qui s’en avisa. On la trouve sous le titre de Fable du chevalier et de la femme veuve, dans celles d’Ésope, d’Avianus et du Poge, publiées en fran-