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c’est-à-dire : « a implique b » signifie qu’il n’y a pas des valeurs de x qui vérifient a et ne vérifient pas b ;

« b implique a » signifie que toute valeur de x vérifie a ou ne vérifie pas b.

On peut simplifier l’écriture de la dernière (toujours en supposant que a et b soient des conditions par rapport à une même variable), en l’écrivant ainsi :


c’est-à-dire « b implique a » signifie qu’une au moins des conditions a et «  » est vérifiée, quel que soit x.

C’est ainsi que, dès le commencement, nous avons précisé la signification de toute implication [54].

Principes d’identité, de contradiction et du tiers exclu

120. Les trois principes que je viens de nommer sont exprimés, dans le même ordre, par la  41


(I)

(dans laquelle x désigne un objet quelconque) et par les P
110.                              (II)

111.                              (III)

Dans la (II), pour plus de clarté et pour mieux faire ressortir la comparaison avec la (III), j’ai écrit, entre a et «  » le signe «  » que j’aurais pu sous entendre [ 29].

Dans les traités ordinaires de Logique, au principe d’identité on donne souvent la forme un peu vague « A est A », sans préciser si A désigne une ou une condition ou un objet quelconque, ni la signification donnée au mot « est » ; par conséquent, on ne saurait décider si l’on entend parler des P


dans lesquelles a est une , ou des  41, 42, 43. Mais, sans doute, la  41 mérite la préférence, parce qu’elle s’applique à tout objet ; et en effet les (I') (I") n’en sont que des cas particuliers.