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pour me payer ? — Ô ma mère je n’ai pas encore pu le trouver. — Tu cours après ton galant, c’est pour cela que tu ne l’as pas cherché. — Ô ma mère, femme Thong, vous m’injuriez beaucoup, vous me coupez en morceaux par vos paroles. — C’est ainsi que je t’accablerai d’outrages ; pourquoi ne me paies-tu pas ce que tu me dois ? — Ai-je dit que je ne vous paierais pas ? je vous paierai certainement. — Pourquoi donc ne me paies-tu pas, ô voleuse ! à l’instant même, ta mère, je te souffletterai. — Très-bien ! viens me souffleter, viens, viens donc. Femme Suk viens jouer ensemble. Madame Suk accourt pour se donner mutuellement des soufflets ; les assistants les arrêtent ; les deux femmes ne purent pas se souffleter mutuellement.

XII. UN MÉDECIN AVEC SON MALADE.

Il y avait un médecin nommé Khong, habile à guérir toutes les maladies. Un jour un homme vint pour l’inviter en disant : Mon père médecin ! je vous invite à voir la maladie de mon épouse au moins une fois. Le médecin lui demande : L’épouse de Monsieur, quelle maladie a-t-elle ? L’homme répond : Mon épouse est malade par suite d’une