Page:Paquin - Jules Faubert, le roi du papier, 1923.djvu/136

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grandes. Son ardeur réchauffée ne connaît plus de bornes. Il touche à ses fins. S’il n’est pas tout à fait le roi du papier, il gravit les marches du trône.

Il ne s’y assoira pas avant d’avoir écrasé un adversaire : James Coulter, que sa déloyauté prive de toutes réserves. Avec lui pas de pitié.

Le merger qu’il tente de former est en bonne voie de progrès. Il a reçu des visites significatives ; il en attend d’autres.

La tournure que les évènements viennent de prendre est encourageante. Il en profite pour laisser un mois, accomplir un voyage en Europe, projeté depuis longtemps déjà. Il s’enferme avec son secrétaire, à qui, il vient de faire part de son absence prochaine.

La semaine précédente, le règlement de la « North American » avait donné un surcroît de travail énorme. Maintenant tout est fini.

— Cette semaine, je vais avoir besoin de toi à la maison. J’ai encore plusieurs points à éclaircir avant mon départ.

— Je n’ai rien qui me retienne… à quels endroits allez-vous ?

— À Londres, rencontrer Lord Beverly, le magnat de la presse anglaise… ensuite à Paris.

— Il n’y a rien de particulier au sujet de Roberge.

— Non, rien… As-tu des nouvelles du Lac St-Jean ?