Page:Paquin - Jules Faubert, le roi du papier, 1923.djvu/171

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ment, se bande comme un arc. Il fait face à la situation. Il bataille, ivre d’action.

Oh ! Comme cela lui fait du bien, cette activité forcenée ! Elle l’absorbe… tout en l’épuisant par la tension continue de ses facultés intellectuelles.


…Et tout à coup, le « Krach » ! Inattendu ! Formidable ! Le papier baisse ! ! !

Il tient tête. Plus une seule livre de marchandise ne doit sortir de ses moulins. Il provoque à son tour. Il augmente ses prix. Le papier baisse, c’est signe qu’il y a surcroît de production. Le surplus va s’écouler. Et ensuite !

Quand il aura pris le contrôle du marché, il faudra bien que l’on vienne à ses conditions… Et il rit en dedans de lui-même de voir l’amalgamation des marchands de gros et des éditeurs de journaux à genoux à ses pieds.


Le « krach » s’accentue. Le papier baisse encore.

Un « pool » se forme à la Bourse… on essaye de le « laver ». Son activité devient de la rage. Il résiste. La banque lui refuse des fonds indispensables…

Il perd du terrain… Sa constitution le trahit… ses nerfs se détraquent.