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Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/136

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lettres

NOTE DE L’ÉDITEUR

La chronique que l’on vient de lire souleva un incident amusant que l’on tiendra peut-être à connaître.

Dans le numéro suivant de l’Union Libérale parut une correspondance signée Tante Ursule et qui était une fine réponse à la chronique d’Edmond Paré.

Nous la reproduisons ici, ainsi que la réplique qu’elle provoqua. Quelle était la personne qui se cachait sons ce pseudonyme de Tante Ursule ? Personne ne l’a jamais su. Ce pauvre Edmond Paré qui n’aimait pas à être la dupe de personne s’est toujours demandé s’il avait été en cette occasion l’objet d’une mystification ou bien si Tante Ursule existait réellement. La chose est restée un mystère.

Québec, 2 Octobre, 1888.
MM. les directeurs
de l’Union Libérale.
Messieurs,

Croiriez-vous à autant de témérité ? Je viens vous demander la permission de dire quelques mots à l’un des collaborateurs de votre journal ! Vous savez sans doute que l’Union Libérale a la réputation de donner fort à faire à ceux qui osent entrer en lice avec elle.

Jugez alors de mes craintes.

Mais le sujet dont il s’agit est trop délicat pour demeurer sans réponse.

Je veux parler de la dernière chronique de monsieur Fantasio.