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allant officier ; en surplis, comme on dirait aujourd’hui.
P. 5. N’est-il pas dans la forêt d’autre religion, d’autre maison religieuse. On n’a guère conservé cette ancienne acception que pour ceux qui entrent « en religion ».
P. 6. Le clerc se chargea d’établer le cheval. De le mettre à l’écurie ; mot qui n’était pas encore usité.
P. 8. Messire Allier. L’histoire d’Allier, père de Maret, semble, sous des noms fictifs, se rapporter à Guichart III, sire de Beaujeu, devenu moine de Cluny en 1137. Bien que je ne sois plus aujourd’hui aussi persuadé que je l’étais il y a trois ans de la part que Gautier Map aurait prise à la composition des romans de la Table ronde, il faut encore, à l’appui de cette attribution, tenir compte de quelques passages du De nugis curialium. Au chap. xiii de la première Distinction, G. Map a raconté de Guichart III, seigneur de Beaujeu, mort vers 1140, ce qu’on trouve dans notre XLVIIIe laisse (p. 13) de mess. Allier père de Maret. Voici le passage qu’on pourra comparer :
« Guichardeus de Bellojoco[1] pater hujus Imberti cui nunc cum filio suo conflictus est, in ultimo senectutis suæ Cluniaci assumpsit liabitum, distractumque prius tempore, scilicet militiæ, singularis animi copiam adeptus, etiam quietem adegit : in unum collectis viribus, se subito poetam persensit, sua quo modo lingua, scilicet gallica, pretiosus effulgens, laïcorum Homerus fuit. Hæ
  1. Et non de Bello loco, comme a cru devoir corriger M. Th. Wright, d’après le sermon en vers français publié par M. Jubinal sous ce dernier nom.