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Page:Paris, ou le livre des cent-et-un, Tome VI, 1832.djvu/218

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Son loyer | 90 fr

|- | Sa nourriture | 247 fr 50c

|- | Son entretien, y compris chandelles, charbon, falourdes, eau, pommades, intérêts du mont-de-piété, cirage. | 400 fr

|- | Bière, coco et autres | 15 fr

|- | Spectacles | 0

|- | Total des dépenses | 752 fr 50c

|- | Recettes | 547 fr 50c

|- | Déficit | 205 fr 00c

|} Au cas probable où la grisette ne serait pas un modèle d’ordre et d’économie, ce déficit peut s’élever au double et au triple de la somme de 205 fr. ; mais heureusement pour elle, le déficit, quel qu’il soit, tombe à la charge de cet ami que j’appellerai l’ami de raison. C’est le monsieur qui paie les dettes. Elle l’estime à cause de son âge et de ses procédés. L’ami de raison a cinquante ans, et n’est pas jaloux. Il fut épicier, ou bien marchand de drap en gros.

Je dois signaler encore un autre payeur, qui n’est que le payeur de luxe : c’est l’ami des dimanches, le jeune homme. La grisette l’adore tout juste une fois par semaine. Ses fonctions qui se continuent parfois jusqu’au lundi matin, se résument en deux mots : procurer de l’agrément