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DE L’AFRIQUE.

plis. Ils portent des sandales et des bonnets de coton. L’habillement des femmes consiste en deux pièces de toile, de six pieds de long et de trois pieds de large ; l’une ceinte autour de leurs reins, et tombant jusqu’à la cheville du pied, fait l’effet d’une jupe ; l’autre enveloppe négligemment leur sein et leurs épaules.

Cette description du vêtement des nègres mandingues, convient à celui de tous les habitans de cette partie de l’Afrique. Il n’y a de modes particulières que dans la coëffure des femmes.

Dans les contrées arrosées par la Gambie, les femmes ont une coëffure qu’elles appellent jalla. C’est une étroite bande de coton qui, à partir du front, leur fait plusieurs fois le tour de la tête. À Bondou, elles portent plusieurs tours de grains de verroterie blanche, avec une petite plaque d’or sur le milieu du front. Dans le Kasson, les dames parent leur tête de petits coquillages blancs, qu’elles arrangent d’une manière très-agréable. Dans le Kaarta et dans le Ludamar, elles se servent d’un coussinet pour lever leurs cheveux très-haut, comme le faisoient autrefois les anglaises ; et ce coussinet est orné de mor-