liter l’intelligence des inſtrumens néceſſaires à la culture de ces racines, & à la manipulation du pain économique. De pareilles vues ſont bien dignes d’être fecondées, & méritent à leurs Auteurs de juſtes droits ſur notre reconnoiſſance. Il eſt conſolant, & bien eſſentiel que les Sçavans conſacrent leurs veilles à diminuer la miſere des malheureux : quelle foule d’avantages précieux ne retireroit-on pas des connoiſſances acquiſes, ſi on les dirigeoit toutes vers l’utilité publique.
Le Frere Côme, à qui l’humanité a déjà tant d’obligations, s’eſt auſſi occupé à faire du pain économique de Pommes de terre : il en a fait non-ſeulement avec la farine de froment, mais encore avec celles d’orge & de ſeigle, dans la proportion de deux tiers de pulpe (c’eſt ainſi que j’appellerai déſormais les Pommes de terre cuites) & d’un tiers de farine. Il a obſervé de plus, qu’on ne doit pas fermer la porte du four, comme