enlever la craſſe qui ſalit la ſuperficie, ce qu’on nomme dégraiſſer. On agite de nouveau, on remplit le baquet deux à trois fois d’eau : c’eſt alors que l’amidon eſt blanc & pur.
L’opération une fois achevée, & la fécule parvenue au degré de blancheur qui caractériſe ſa pureté, on imite préciſément les ſoins de l’amidonnier & du vermicellier ; on enlève le précipité bien lavé, on le diviſe par morceaux que l’on diſtribue ſur des tablettes à claire-voie garnies de papier ; quand il eſt un peu reſſué à l’air, on le porte à l’étuve. A mesure qu’il ſe sèche, il perd le gris ſale qu’il avoit au ſortir de l’eau pour prendre l’état ſec, blanc & brillant. Paſſé ensuite à travers un tamis de ſoie, il acquiert une ténuité comparable au plus bel amidon.