qu’une ſemence ſèche, qui, pour agir en qualité d’aliment, a beſoin d’être recombinée avec l’eau.
Mais ſéduit par un zèle aſſurément bien louable, on s’eſt flatté que le ſupplément découvert dans ces racines offroit encore un grand moyen d’économie, & d’enthouſiasme qu’il a d’abord excité, n’a fait que renchérir encore à l’égard des avantages que l’on pouvoit en retirer. N’ayant épargné ni temps ni dépenſe pour multiplier les eſſais & apprécier à ſa juſte valeur une reſſource trop vantée par les uns & trop déprimée par les autres, je crois avoir acquis le droit de prononcer.
Ainsi, après avoir payé le tribut d’éloges aux citoyens éclairés qui ont cherché à employer les pommes de terre ſous des états variés, & à des doses différentes dans la composition du pain de froment, je ferai remarquer que ces racines ne contiennent réellement qu’un tiers de leur poids de matière nourricière comparable à la farine, & que le ſurplus n’eſt que