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des Pommes de terre.



Pour les moutons.


Les expériences que M. Cretté de Palluel a faites avec les racines ſur ſes beſtiaux l’ont convaincu de la poſſibilité qu’il y avoit non-ſeulement de les nourrir, mais même de les engraiſſer avantageuſement par ce moyen : ce cultivateur, dont je ne ſaurois aſſez faire l’éloge, a tenu ſeize moutons pendant deux mois aux carottes, aux betteraves, aux gros navets, aux pommes de terre ; ils ont parfaitement bien engraiſſé ; & ſi une de ces productions lui a paru mériter quelque préférence, c’étoit la pomme de terre, puiſque les moutons auxquels elle avoit ſervi de nourriture, produiſoient plus de ſuif, & avoient moins conſommé



Pour les cochons.



Il eſt difficile de trouver parmi les racines une nourriture plus ſubſtantielle,