Page:Parmentier - Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, 1789.djvu/5

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Avertissement.

parées aux grains ſous tous les rapports, ne ſont point encore achevés ; mais la grêle & le froid mémorables, joints à la médiocre récolte de l’année dernière, ayant dû forcer d’ouvrir les yeux ſur les avantages inconteſtables de cette culture, j’ai préſumé que la leçon du malheur & du beſoin vaudroit mieux, dans ces circonstances, que le ſuccès de l’expérience la plus concluante ; d’ailleurs, en accélérant cette publicité, je cède au vœu général. Qu’il me ſoit permis de rappeler ici ce que j’ai dit tant de fois, pour prévenir l’état de détreſſe où nous venons de nous trouver. Il est naturel à un citoyen, lorsqu’il n’a jamais eu d’autre but que celui d’être utile, de jouir du bien qu’il a voulu faire.

Les années les moins riches en grains ſont ordinairement très-abondantes en