Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/293

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Elle se tord et s’abandonne
Avec un long geste d’aimer,
Un geste attendri de madone,
Et ses bras veulent se fermer ;

Car elle rêve qu’elle est nue
Aux lèvres d’une vierge sœur,
Et sous la caresse inconnue
Elle agonise de douceur !