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P. P. C.
Dans un sachet plein de pralines
J’ai mis mon pauvre cœur d’amant,
Et je songe aux lèvres câlines
Qui le faisaient battre — ô maman !
Les yeux mouillés, je vous l’envoie
Avec un « Pour Prendre Congé ».
Ayez encore un brin de joie
À savoir le regret que j’ai.
Vous m’avez dit avec un reste
De pitié : « Soyons frère et sœur ».
Je m’imaginai la douceur
Inexprimable de l’inceste !
Mais c’était vraiment sérieux :
Vous n’aimiez plus votre fidèle.
Ô mon cœur ! Ô mon pauvre vieux !
Saigne, saigne, et parle-moi d’Elle !