c Qatlīd : שַׁרְבִּיט sceptre (ר secondaire), זַרְזִיף averse.
d Qatlūd : גַּלְמוּד stérile (ל p.-ê. secondaire), עַכְשׁוּב vipère (?), שַׁבְּלוּל limaçon, (dagesh dirimens, § 18 k).
e Formes avec 3 voyelles : סְמָדַר floraison, עַכָּבִישׁ araignée, חַלָּמִישׁ granit, cst. חַלְמִישׁ § 96 D b N.
f Les formes quinquélittères sont très rares : צְפַרְדֵּעַ grenouille.
Les préformantes א, ה et י sont peu fréquentes ; au contraire מ et ת sont très fréquents.
a Le א est prosthétique (§ 17 a) dans quelques noms : אֶזְרוֹעַ bras (2 f.) à côté de l’usuel זְרוֹעַ, אֶצְבַּע doigt (ar. ʾiṣbaʿ إِصْبَع ; syr. ṣebʿå ܨܶܒܥܳܐ), אֶצְעָדָה bracelet, אֶזְרָח de race, אַשְׁמוּרָה, cst. אַשְׁמֹ֫רֶת veille. Avec א formant demi-syllabe ouverte : אֲבַטִּחִים melons, אֲבַעְבֻּעֹת pustules, אֱגוֹז noix.
Trois mots de la forme ʾaqtal semblent répondre à la forme arabe ʾaqtal (employée comme élatif, comme adjectif pour couleurs et certaines particularités physiques) : אַכְזָב trompeur (torrent), אֵיתָן (ʾai̯tan) pérenne (torrent), אַכְזָר (poét.) cruel, bourreau[1]. Pour אַזְכָּרָה cf. § b.
Dans d’autres mots, l’alef initial semble radical, § K a.
b Le ה se trouve seulement dans הַקְטָלָה, qui est la forme de l’infinitif du causatif araméen[2]. Au sens d’un infinitif on trouve seulement הֲנָפָה Is 30, 28 † action de vanner (de נוף, probablement pour l’assonnance avec נָפַת). Comme substantifs on a הֲנָחָה Esth 2, 18 † allègement (de נוח), הַכָּרָה Is 3, 9 † acception (de personne), הַצָּלָה Esth 4, 14 † délivrance.
Avec א pour ה : אַזְכָּרָה rappel.
c Le י se trouve dans quelques noms qui sont p.-ê. originairement des futurs à la 3e p. sg. m. comme le sont plusieurs noms propres, tels que יִצְחָק il rit, יַֽעֲקֹב il supplante.
Exemples : יִצְהָר huile exquise (p.-ê. il brille) ; יַלְקוּט poche (p.-ê. il recueille), יַחְמוּר espèce d’antilope, יָרִיב adversaire.