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sacrée à un similaire des contes que j’ai déjà publiés, et embrassant toute la série indo-européenne, je l’ai citée simplement au lieu de l’abréger, afin que ceux qui s’intéressent à ces sortes d’études puissent trouver, dans l’ouvrage indiqué, un ensemble complet que les limites de ce livre m’interdisaient de faire.

Parmi les contes français, les deux groupes qui m’ont fourni le plus grand nombre de similaires sont le groupe bas-breton — et cela n’a rien de surprenant, vu le voisinage et la communauté d’origine des Gallots et des Bretonnants — et le groupe basque, ce qui est plus curieux. Ces deux remarques ressortent clairement du travail comparatif que j’ai fait pour les quarante-quatre contes que je publie ici, et de celui auquel je me suis livré, par simple curiosité, pour la première série déjà parue de mes contes, et pour ceux qui sont encore inédits. Il est juste d’ajouter que ces deux pays sont ceux de France qui jusqu’ici ont été explorés avec le plus de soin.

Dans la seconde partie du volume, j’ai fait entrer un choix de chansons, de devinettes, de formulettes et de proverbes, et, pour donner une idée de l’esprit des paysans gallots, j’ai terminé le volume par une série de petits contes ou de facéties qu’on pourrait appeler les Nouvelles à la main de la campagne.