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soufflant de tous ses poumons comme un homme accablé. Averti par ces symptômes des prétentions de votre facchino, vous lui donnez plus que le tarif pour éviter une discussion. Il reste devant vous le bras étendu, vous montrant la pièce de monnaie avec l’air d’une stupéfaction profonde.

— Quoi ! dit -il, votre seigneurie ne me donne que cela ?

Je suppose que vous soyez très-généreux et que vous ajoutiez un carlin ou deux, ne vous imaginez pas être débarrassé de l’importun. Le dialogue est inévitable. Votre homme vous remercie, puis il recule de trois pas et attend que votre seigneurie le regarde.

— Eh bien ! lui dites-vous, que faites-vous là ? n’êtes-vous pas payé ?

— Signor, vous répondra-t-il, la distance était grande. La valise pesait beaucoup. Il fait chaud. Deux baïocs de plus pour boire une limonade. Le pauvret que vous voyez se meurt de soif

Tous accordez les deux baïocs de supplé-