Page:Payen-Chevallier - Traité de la pomme de terre, 1826.djvu/153

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l'aide d'un moule à briquettes, en morceaux ronds ou carrés, que l'on expose sous des angars où ils sèchent.

Ces briquettes brûlent parfaitement ; elles laissent une cendre très-chargée d'alcali, qui peut être utilisée avec avantage, pour obtenir du salin bon à employer dans la fabrication du salpêtre, ou à préparer des lessives pour le blanchiment.

Briquettes avec le poussier de charbon de 'terre.

Charbon de terre concassé 50 parties.
Argile grasse l0
Parenchyme. 90

On mêle avec une pelle l'argile, le parenchyme cl le charbon ; on ajoute de l'eau si cela est nécessaire. On fait avec ce mélange des boules informes ; on les place sur un moule/ on comprime à grands coups de palettes; on sort la brique du moule; on l'expose à l'air sec sous un angar. Ces briques séchées brûlent bien, mais elles ne donnent pas, par la combustion, des cendres propres aux mêmes usages que celles obtenues du mélange précédent.

On suit le même mode pour préparer les briquettes avec le parenchyme et les résidus de la combustion du charbon de terre. On prend parties égales du parenchyme et d'escarbilles; on ajoute une quantité d'eau suffisante ; on fait une pâte, on la place sur des moules et l'on comprime fortement. On retire du moule et on fait sécher sous des angars.

Ces briquettes, que l'un de nous a vu employer comme combustible, donnent un bon feu et laissent dégager beaucoup de chaleur. La cendre obtenue de la combustion, est de même nature que celle obtenue du mélange précédent.

Les bûches peuvent être faites de la même manière, avec l'un ou l'autre mélange, mais avec un moule propre à ce genre de préparation.