Page:Peguy oeuvres completes 02.djvu/400

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« Dans Ma sollicitude pour les ouvriers, Je veillerai à ce que l’on fasse tout ce qu’il est possible de faire pour améliorer leur condition, et à ce qu’on leur donne les moyens et la possibilité de faire connaître leurs nouveaux besoins, au fur et à mesure que ceux-ci se manifesteront.

« Je crois à l’honneur des ouvriers et à leur dévouement inaltérable envers Moi, et Je leur pardonne leur faute.

« Retournez maintenant à vos paisibles travaux ; mettez-vous à l’œuvre, vous et vos camarades, en faisant le signe de la croix. Que Dieu vous soit en aide. »

Il peut sembler à première vue que le parallélisme ici se retourne, se rabat seulement, se contrarie ; mais il devient vile évident qu’en réalité il se poursuit, qu’il se continue autant et plus qu’il ne se rabat. Mutations faites, et omises pour un instant les variations circonstantielles, c’est bien une réponse de même sens à des supplications de même sens :

ΟΙΔΙΠΟΥΣ

Ὦ παῖδες οἰκτροί, γνωτὰ κοὐκ ἄγνωτά μοι
προσήλθεθ᾽ ἱμείροντες. Εὖ γὰρ οἶδ᾽ ὅτι
νοσεῖτε πάντες, καὶ νοσοῦντες, ὡς ἐγὼ
οὐκ ἔστιν ὑμῶν ὅστις ἐξ ἴσου νοσεῖ.
Τὸ μὲν γὰρ ὑμῶν ἄλγος εἰς ἕν᾽ ἔρχεται
μόνον καθ᾽ αὑτὸν κοὐδέν᾽ ἄλλον, ἡ δ᾽ ἐμὴ
ψυχὴ πόλιν τε κἀμὲ καὶ σ᾽ ὁμοῦ στένει.
Ὥστ᾽ οὐχ ὕπνῳ γ᾽ εὕδοντά μ᾽ ἐξεγείρετε·
ἀλλ᾽ ἴστε πολλὰ μέν με δακρύσαντα δή,
πολλὰς δ᾽ ὁδοὺς ἐλθόντα φροντίδος πλάνοις.
Ἣν δ᾽ εὖ σκοπῶν ηὕρισκον ἴασιν μόνην,