§ 196. — Tout autre est malheureusement la situation de M. Laudet, à moins qu’il ne se nomme M. le Grix, et de la Revue hebdomadaire, et de M. le Grix, et de M. Laudet derrière M. le Grix. Littéralement il veut tromper tout le monde. C’est une mauvaise foi ambidextre. Il veut tromper également nos adversaires et nous. Il encourt un égal mépris de nos adversaires et de nous.
§ 197. — Telle est malheureusement exactement doublement la situation de M. Laudet envers nous ; parmi nous ; chez nous. Il n’entre chez nous que pour nous trahir. Il n’entre dans notre maison que pour nous vendre. Cet homme qui vend son Dieu (pour un sourire, je veux dire pour ne pas tomber sous le sourire d’un augure du Parti Intellectuel) (sèche luxure), cet homme qui vend son Dieu vend aussi la chrétienté. Il n’entre chez nous que pour nous vendre. Telle est malheureusement exactement je dis doublement la situation de M. Laudet parmi nous. Je dis doublement, car les vérités de la foi qu’il renonce, il les renonce parce qu’il en a honte. Et les vérités de la foi qu’il garde, il en a honte. Il a honte de les garder.
§ 198. — Les loups sont les loups et les brebis sont les brebis. Mais que dire non pas du mauvais berger. Que dire du faux berger, du voleur qui entre dans la bergerie déguisé en berger. Il viendra des voleurs. Que dire de l’homme qui n’entre parmi nous, de l’homme, de la revue qui veut se faire une grosse clientèle catholique et qui n’entre parmi nous que pour y introduire sournoisement, frauduleusement, sous le couvert, fami-