Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/171

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et sur sa psychologie, où vous êtes impardonnable, et deuxièmement vous n’y êtes pas, on voit bien que vous ne connaissez pas leur français, deuxièmement sur son français.) admiration que partageront (vous êtes rassuré tout de suite) admiration que partageront tous ceux qui le liront ou auront à le consulter. (On ne dira pas que ces jeunes gens n’ont pas le sens de l’admiration). Ils ne sauront en vérité ce qu’il faut admirer le plus, de la colossale faculté de travail de l’auteur ou de sa belle, saine et utile érudition. Mais tous resteront d’accord que ce monument manquait à l’étude, à l’honneur de notre langue, et qu’il est d’un bon et savant Français de l’avoir élevé. (Car ces amis de Jaurès sont aussi de bons Français quand il faut).

On avait voulu nous faire croire que la vieille gymnastique aux agrès avait été remplacée dans les écoles par la gymnastique suédoise. Nous savons à présent par quoi la vieille gymnastique aux agrès a été remplacée dans les écoles. Elle y a été remplacée par un judicieux exercice, par une gymnastique rationnelle du maniement de l’encensoir. Et par quelques exercices d’assouplissement.

Nous savions tous le degré de haute perfection qu’atteint la phrase du professeur de français qu’on vous a parlé. Il y avait aussi une phrase de Patin qui était célèbre quand nous étions au lycée. L’une et l’autre ne sont plus rien depuis cette phrase que je vois. Elle est dans les comptes rendus ordinaires. Il faut passer pour la trouver par dessus le compte rendu « ordinaire » que m’a réservé le cousin Péloponèse. Après trois ou