qu’il ne peut y arriver qu’en trompant, — (en essayant de tromper), — les uns et les autres. C’est ce que j’ai dit, c’est ce que je maintiens, c’est ce que j’ai mis, c’est ce que j’ai prouvé tout au long de mon communiqué. M. Laudet ne peut pas me demander de refaire indéfiniment mon communiqué.
M. Laudet a beau faire. Il n’est point le maître des situations. Son intention est louable, commercialement. — (Elle le serait peut-être moins moralement et en philosophie). — Mais il ne peut pas contenter les deux clientèles. Il ne peut songer à vouloir cumuler les deux clientèles qu’en ayant l’intention de tromper l’une et l’autre. Aux rationalistes, — (comme ils se nomment), — il n’offrira jamais qu’une raison frelatée. Aux chrétiens, (on vient de le voir), — il n’offrira jamais qu’une foi frelatée.
Que M. Laudet le veuille ou non, le monde et la réalité ne se rue point encore aux pieds de M. Laudet. Il y a ceux qui sont chrétiens et pour qui la Jeanne d’Arc de M. Anatole France est égale à zéro, — (et encore certainement infiniment plus dangereuse que zéro), — et il y a ceux qui ne sont pas chrétiens et pour qui la Jeanne d’Arc de M. Anatole France est tout. Épuise la réalité. M. Laudet essaiera en vain de concilier ces deux clientèles. Il sera conduit à les trahir l’une et l’autre, il sera forcé de les trahir l’une et l’autre.
J’ajoute aussitôt que ceux qui seront toujours les plus trahis, dans cette combinaison, dans toute combinaison de cette nature et de ce modèle, ce seront toujours les catholiques. On l’a vu amplement par cet article de M. le Grix. D’abord c’est leur habitude. Ensuite c’est une sorte de loi. Quand on fait de ces