Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/224

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seuls qui ne soient autorisés qu’à m’en remercier. J’ai lié leurs noms, ce nom ignoré de Laudet, ce nom ignoré de le Grix, à des questions qui les dépassent de beaucoup, à des pages qui vivront longtemps après eux. De quoi se plaignent-ils.

Qu’ils me remercient au contraire, qu’ils me rendent grâces,

Premièrement d’avoir fait un communiqué ;

Deuxièmement d’avoir fait ce communiqué-là.

Je les fais vivre.

§ 286. — Cinquièmement, si j’ai bonne mémoire, pourquoi, ayant à faire ce communiqué, voulant faire ce communiqué, je l’ai fait dans le Bulletin des Professeurs catholiques de l’Université.

Ici aussi, pareillement ici je suis forcé de répondre préalablement que je suis peut-être libre. Ayant à faire ce communiqué, voulant faire ce communiqué on ne voit pas bien pourquoi je ne l’aurais pas fait passer où je voudrais. (Ou plutôt où je pourrais). Suis-je pas libre, enfin. Que je l’aie fait passer au Bulletin, cela regarde le Bulletin et moi. M. Laudet, qui a tant de gouvernement, ne gouverne pas encore la relation du Bulletin et de moi.

M. Laudet là-dessus triomphe bruyamment. « … d’autre part Péguy n’en est pas réduit à ne trouver d’hospitalité pour sa prose qu’à Coutances dans le Bulletin