Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/237

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du très grand désir de dégager honnêtement M. le Grix, de se porter avec M. le Grix, d’y venir avec M. le Grix, lui M. Laudet. C’est bien. C’est même beau. J’ai dit assez souvent, dans ces cahiers mêmes, l’estime singulière que je faisais de la morale de bande, pour avoir le droit de déclarer hautement que c’est ici un trait de caractère qui honore grandement M. Laudet. Tout ce que l’on pouvait craindre, c’était justement que M. Laudet, à qui j’étais légitimement remonté, que j’avais saisi légitimement, ne lâchât, alors, son jeune collaborateur mal embarqué.

§ 292. — Pourquoi fallait-il malheureusement que M. le Grix fût indéfendable. Pourquoi fallait-il que M. le Grix, et l’article de M. le Grix, et en tête de l’un et de l’autre M. Laudet lui-même fussent indégageables. Une attitude que j’aime moins déjà, qui est déjà beaucoup moins nette et à mon sens moins droite, c’est que M. Laudet fasse état, dans son article, des compliments que M. le Grix, m’avait censément distribués dans son article, aux Cahiers et à moi. J’avoue que ces compliments que M. le Grix m’avait censément distribués dans son article m’avaient paru extrêmement suspects et l’usage qu’en fait aujourd’hui M. Laudet pour me mettre préliminairement dans mon tort en me donnant un aspect d’ingratitude envers M. Laudet et d’abord envers M. le Grix ne me les rend pas plus sympathiques, ne me les rendant pas plus innocents, ne fait que me confirmer dans l’opinion que j’en eus premièrement.

« François le Grix, écrit M. Laudet, connaissait Péguy et son œuvre, aussi bien que Péguy, qui ne lui a pas ménagé les dédicaces de ses livres, le connaissait ;