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Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/245

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pour signifier une opération grossière, je n’ai jamais marché dans cette sorte de combinaison. Qu’est-ce que c’est que cette singulière équivalence que l’on veut établir. Qu’est-ce que l’on veut que je fasse des compliments de M. le Grix. Les compliments de M. le Grix ne me font rien. Je ne demande pas les compliments de M. le Grix. Les compliments de M. le Grix sont aussi incompétents que ses critiques.

D’autre part, deuxièmement les compliments de M. le Grix me sont suspects de toutes parts. Ils me sont notamment suspects parce que et en ce que ils ne tiennent aucunement au reste. Ils ne sont point complémentaires du reste. Ils sont là, ils viennent là on ne sait pas pourquoi. Ils sont généralement purement contradictoires avec tout le reste. Sans même aucun souci de liaison même formelle. Faut-il que ce soit moi qui accuse, qui arguë M. le Grix d’incohérence et même d’incohésion.

Il faudra pour le moins que je l’accuse de mauvaise foi. Ces compliments inadhérents, ces compliments mal attachés ne servent qu’à masquer l’opération. Ils ne servent qu’à donner le change. Ce sont eux précisément, et ils ne servent qu’à cela, ils ne sont mis là que pour cela, ils ne servent qu’à couvrir M. Laudet, M. le Grix, ce sont eux précisément qui rendent nocives toutes les imputations, tout le reste. Ce que je reprocherai à M. le Grix, puisqu’on veut qu’il existe, c’est cette mauvaise foi d’ailleurs assez connue et assez grossière qui consiste à éreinter quelqu’un en affectant de prendre son parti. De prendre sa défense. Tout l’article