Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/248

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cipaux arguments peut-être, peut-être le capital sera non pas qu’il a dit beaucoup de mal de moi dans son article, mais que tout le mal qu’il en a dit il me l’a attribué, je veux dire il l’a présenté au public comme étant de moi, comme venant de moi. Comme ayant été dit par moi. C’est un des cas de reportage les plus curieux que j’aie jamais rencontré.

§ 297. — M. Laudet sait très bien à présent que je n’ai point commis un faux et que je n’ai point commis une fraude en saisissant M. Laudet et en refusant de saisir M. le Grix. Ne le faisons pas sot. Il le savait très bien avant que je le lui eusse expliqué aussi expressément. Tant qu’on n’aura pas supprimé le décret-loi de 1848 sur le tâcheronnage, je refuse d’avoir affaire à des sous-entrepreneurs.

§ 298. — Quelle sorte de platitude et de bassesse que de me reprocher précisément les dédicaces que je lui ai faites.

§ 299. — Quelle comptabilité singulière que de me débiter les compliments suspects qu’il a faits de moi. Les compliments de M. le Grix ne me sont rien. Mais quand même ils me seraient quelque chose, quelle idée singulière de débiter les compliments que l’on fait.

§ 300. — Ce souci fort louable de dégager M. le Grix, — (Laudatus laudabilis), — entraîne quelquefois M. Laudet un peu loin. M. Laudet outrepasse quelquefois quelque peu. — « Devant de telles incohérences — (c’est moi, messieurs, sans nulle vanité) —