Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/255

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

J’ai parlé souvent de l’Église, de la communion. Je ne me sens pleinement à moi, je ne touche vraiment le fond de ma pensée que quand j’écris la chrétienté. Alors je vois à plein ce que je dis. Je n’ai jamais voulu retrancher M. Laudet du monde catholique. Je l’ai, comme simple fidèle, argué de vouloir opérer un détournement des consciences fidèles).

… « on serait retranché du monde catholique, mis à l’index par le récent pontife, — (on sent le jeu, l’affreux jeu, cette affreuse bassesse), — par celui qui n’emploie pas une expression qui ne soit « techniquement théologique » et qui « surveillera désormais les consciences fidèles ».

Ailleurs :

« L’école Péguy a décidé, après examen, qu’il n’existe plus et même qu’il n’a jamais existé. Tout devient aisé quand on est l’auteur d’un mystère, et comme l’Académie de Coutances ne connaissait pas François le Grix, il a été décidé qu’il était un mythe ou plutôt que son nom — (je passe sur Tout devient aisé quand on est l’auteur d’un mystère, mais on sent cette contamination, ce mélange voulu, cette volonté de parler faussairement, cette confusion des registres, de sorte qu’on ne sait jamais sur quel plan on est, sur quel plan on parle, cette mixture, ce mythe mis avec ce mystère) — n’était que le pseudonyme de Fernand Laudet, directeur de la Revue hebdomadaire… »

Ailleurs :