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Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/256

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« Il n’est pas sans intérêt du reste de donner quelques autres extraits de ce nouvel apocalypse qui nous vient de Coutances ; les textes, mis en versets, comme ceux des écritures, éclaireront mieux les lecteurs que tout commentaire, et nous les signalons au bon sens français : … » Il se sauve en ne mettant pas de grande capitale à apocalypse et à écritures. Mais apocalypse ne serait-il pas du féminin, monsieur Laudet).

Ailleurs encore :

… « mais il connaissait et aimait le christianisme, plus simplement et moins déclamatoirement, avant d’avoir découvert la Somme de Péguy. »

Ailleurs enfin :

« S’il avait dit cela, on pourrait songer à canoniser l’auteur du pamphlet. » — Je ne sais pas si on sent comme moi le jeu affreux qu’il y a là dedans, le jeu bourgeois, la basse plaisanterie grossière avec le sacré, ce geste du café du Commerce de taper sur le ventre.

§ 302. — Toutes ces bassesses, toutes ces familiarités sont affreuses. Les plus pénibles peut-être, enfin celles qui nous blessent peut-être le plus, moi personnellement, et cela se comprend, sont naturellement celles qui se réfèrent directement à Jeanne d’Arc : « Comme toujours, les disciples exagèrent la doctrine du maître ; calmez celui de Coutances, conseillez-lui de revenir à une plus juste appréciation des choses et reprenez-le de ce qu’il n’a su retenir de la vie de Jeanne