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volontiers persécuteur — en usait de même avec ses dévots). Si Jeanne d’Arc, qui a déjà fait de nos jours, d’une tout autre manière, la fortune de M. Thalamas, le met à la mode, il aura désormais un public qui l’approuvera sans le lire. Il est temps qu’il ait enfin — car il le mérite malgré tout — un public qui le lise sans l’approuver, ou plutôt en le jugeant. Qu’il soit donc signalé aux amateurs de personnalités d’exception. Dans le champ où elles poussent, il y a des individus de toutes sortes, plus ou moins agréables ou déplaisants. On y a découvert notamment, depuis quinze ans, la grâce exquise de Charles-Louis Philippe et l’étincelante fantaisie de Bernard Shaw. N’y passez pas, s’il vous plaît, sans jeter un coup d’œil sur les essais incohérents de Péguy.

Pons Daumelas.

L’article que l’on vient de lire est de M. Charles-Victor Langlois, professeur à la Sorbonne, et je pense, directeur du Musée Pédagogique et autres. Aujourd’hui directeur des Archives Nationales. Pons d’Aumelas est un conseiller de Philippe le Bel à qui M. Langlois a consacré un petit travail (Bibliothèque de l’École des Chartes, tome LII, 1891). Cet article appelle quelques observations, mais comme il faut être scientifique je numéroterai mes observations, et pour être encore plus scientifique je les numéroterai avec des lettres. Les chiffres ne sont que de l’arithmétique. Les lettres sont de l’algèbre. M. Langlois sait ça. J’essaierai même de mettre des exposants, et des coefficients et des indices. Mais je n’en réponds pas. Le plus beau fils du monde…

L. — a). — Il y a dans cet article de M. Langlois une partie de critique littéraire, si je puis parler ainsi. Ici