Page:Pelletan - Le Monde marche.djvu/194

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de soleil qui glisse sur elle du manteau du printemps, elle fait explosion de toutes parts avec une inépuisable munificence. Les sources rompent leurs digues ; les coups de tonnerre bienfaisants balayent l’atmosphère. Les fleurs ressuscitent, les couleurs jaillissent du sol comme des pierreries retenues dans leur écrin, et l’homme retrouve en un jour toutes les poésies et toutes les voluptés de la création.