nelle, toutes ses richesses acquises pour vivre en elles et par elles d’une vie plus multiple et plus intense à la fois.
Je vous raconte ici l’histoire de la formation de l’humanité, depuis le point de départ de la sauvagerie jusqu’à l’étape actuelle de la civilisation.
Est-ce une histoire de complaisance inventée après coup pour le besoin de la thèse de la perfectibilité ? Mais vous avez autour de vous le commentaire encore vivant de chaque métamorphose antérieure de l’humanité. Nous pouvons voir encore en fonction dans l’espace tous les états que l’homme a successivement traversés dans le temps, avant d’arriver au dernier mot actuel du progrès :
L’état chasseur ?
Voyez le sauvage errant sur la limite du Canada.
L’état pastoral ?
Voyez le Cosaque, condamné par la nature du steppe à vivre uniquement du produit du troupeau.
L’état agricole combiné avec l’état pastoral ?
Voyez le Bédouin campé sur le revers de l’Atlas.
L’état civil enfin émergeant de l’état agricole ?
Voyez le Kabyio réfugié sur la hauteur.
Et qui donc a entraîné l’homme d’une vie inférieure à une vie toujours supérieure ? sinon le progrès. Et qui donc a donné à l’homme le moyen d’opérer chaque révolution ? sinon la faculté progressive de son esprit. Telle découverte, je le sais, la plus grande peut-être, a