Page:Pelletan - Les Associations ouvrières dans le passé.djvu/153

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ditions de la prospérité c’est la vie, c’est-à-dire la liberté ; cette vie que toutes les centralisations de l’État gênent, énervent et épuisent. Il faut donc chercher les organisations qui affranchissent le travailleur, au lieu de celles qui l’asservissent. Et ce sont les organisations spontanées qui viennent d’en bas et qui ne sont pas des institutions officielles, car toute institution officielle, fut-elle fondée pour la liberté, et créée même par une insurrection, aboutit forcément à la réglementation et au privilège.


Ces réflexions, qui ressortent si naturellement des faits que nous avons exposés, permettent de juger des déclamations des ennemis du progrès social et de l’organisation ouvrière. Tantôt ils représentent comme une nouveauté ce groupement de travailleurs qui est la chose la plus ancienne,