Page:Pelletan - Les Associations ouvrières dans le passé.djvu/59

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À cette époque, les monastères sont nombreux, ce qui n’est pas étonnant et tous les moines travaillent, ce qui l’est plus. Leur règle (bien perdue depuis) oblige, quiconque se consacre à Dieu, à faire œuvre de ses mains. Chaque couvent est un atelier, une fabrique. Chaque moine est aussi un ouvrier. Que les choses ont changé !

Cet ouvrier là est le seul qui ne soit pas asservi durant la féodalité.

Il y a malheureusement six cents ans que les moines ne travaillent plus. Le monde y a perdu, puisqu’il nourrit des oisifs qui ne peuvent rien donner à la société. Les moines y ont-ils gagné, en moralité et en considération ?

3o Dans des villes, les mœurs romaines se sont un peu conservées ; quelques asso-