Aller au contenu

Page:Pelloutier - Histoire des bourses du travail, 1902.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

HISTOIRE

ES

BOURSES DU TRAVAIL






Après la Commune.

La section francaise de l’Internationale dissoute ; les révolutionnaires fusillés, envoyés au bagne ou condamnés à l’exil ; les clubs dispersés, les réunions interdites ; la terreur confinant au plus profond des logis les rares hommes échappés au massacre : telle était la situation du prolétariat au lendemain de la Commune.

Du côté de la bourgeoisie, au contraire, on sentait comme une renaissance. Le commerce et l’industrie subissaient, sans doute, encore les conséquences de la guerre ; bien des ateliers restaient fermés, dont les meilleurs ouvriers, — rappelant l’exode des protestants, — étaient allés porter à Londres, à Bruxelles et à Genève leurs facultés d’initiative et leur capacité technique [1], et malgré l’assurance que

  1. Les ouvrages relatifs aux expositions de Lyon (1872), de Vienne