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Cependant l’abbé De Smet garde pour le Missouri le meilleur de son cœur. Il travaille avec M. De Nef à organiser en Belgique une association en faveur des missions indiennes. Le 23 septembre 1835, il accompagne à Anvers sept missionnaires qui se rendent en Amérique. Pour favoriser les vocations, il se met en rapport avec les directeurs des séminaires hollandais de Bois-le-Duc et de Bréda. Il aide le P. Van Lil à préparer, pour 1836, un nouveau départ.

Ses anciens confrères, sachant quelles circonstances l’ont amené à se séparer d’eux, continuent à le regarder comme un des leurs. C’est lui qui sert d’intermédiaire entre les missionnaires et leurs bienfaiteurs.[1] S’agit-il d’expéditions à faire, c’est à l’abbé De Smet que les Pères de Saint-Louis adressent ce qui est destiné aux Jésuites de Belgique.[2] Le P. Verhaegen, succédant au P. de Theux comme supérieur de la mission, continue même à compter sur lui pour favoriser la réunion tant désirée du Missouri à la province belge.[3]

  1. Le 7 janvier 1836, le P. de Theux écrit à M. De Nef : « Vous verrez, par la lettre du P. Verheyden à M. De Smet, que je prie celui-ci de vous communiquer toutes les nouvelles que je pourrais vous donner ».
  2. « On a dernièrement expédié une caisse remplie de pétrifications, de minéraux, de stalactites, de cristaux, de fossiles, de coquillages, etc., qu’on a adressée à M. l’abbé De Smet. J’espère que nos Pères auront reçu leur part… S’ils peuvent nous envoyer de même les curiosités belges, suisses, etc., on les recevra avec reconnaissance ». (Lettre du P. Hélias d’Huddeghem à sa famille. — Saint-Louis, 3 déc. 1835).
  3. « J’ose espérer que vous ferez tout ce qui sera en votre pouvoir pour la réussite de l’affaire que j’ai confiée au bon P. De Smet. Elle importe sous tant de rapports au bonheur de ceux qui travaillent ici dans la vigne du Seigneur » ! (Lettre du P. Verhaegen à M. De Nef. — Saint-Louis, 10 juillet  1837).