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Tous deux arrivèrent en Belgique au printemps de 1847. Il y avait vingt-six ans que le P. Elet n’avait revu son pays. Quant au P. De Smet, depuis son dernier départ, aucune nouvelle de sa famille ne lui était parvenue.

Après quelques jours passés au milieu des siens, notre missionnaire accompagna le P. Elet jusqu’à Paris. Sa piété le conduisit à Notre-Dame des Victoires. Il rendit grâce à sa puissante protectrice du succès de ses missions ; puis il s’entretint avec l’éminent curé de la paroisse, M. Desgenettes, et fit inscrire dans la célèbre Archiconfrérie bon nombre de sauvages récemment convertis.

De retour en Belgique, il se retira d’abord à Tronchiennes, pour y faire les exercices de saint Ignace ; ensuite il entreprit une nouvelle publication de ses Lettres.

Dès 1844 avait paru une édition française des Voyages aux Montagnes-Rocheuses.[1] L’ouvrage, publié d’abord en anglais, devait bientôt être traduit en hollandais, en allemand et en italien.[2]

Au moment où le P. De Smet quittait l’Amérique, un second volume était sous presse. C’était le récit des voyages qu’il venait de faire en 1845 et 1846. « J’espère, écrivait-il à ses frères, que mes douze lettres du Haut-Athabasca vous seront parvenues. Une quinzaine d’autres viennent d’être publiées dans toutes les gazettes catholiques des États-Unis. Toutes ensemble sont à

  1. Chez P.-J. Hanicq, à Malines.
  2. Pour les diverses éditions des Lettres du P. De Smet, voir SOMMERVOGEL, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, vol. VII, col. 1307-1310.