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sur un autre théâtre, le P. De Smet n’en observe pas moins la marche de la foi dans les États de l’Union. Sa correspondance le montre également attentif à ce qui se passe en Belgique, en France, en Italie, au Mexique. Avec un intérêt passionné, il suit, dans chaque pays, l’éternelle lutte du bien contre le mal. Pour lui, l’issue n’est pas douteuse. Volontiers il eût signé ces paroles de Montalembert : « Le bien est toujours difficile à faire, mais il se fait ; et, depuis la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ en ce monde, il a lentement, mais incontestablement progressé. L’histoire, d’accord avec la raison, le prouve chaque jour davantage à ceux qui l’étudient sincèrement. Le présent vaut mieux que le passé, et l’avenir vaudra mieux que le présent ».[1]

  1. Lettre aux étudiants suisses. — 25 août 1869.