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pour les missions, entre autres un calice en argent doré et deux beaux tableaux. Plusieurs personnes s’occuperont de recueillir des livres et des ornements d’autel ».[1]

À Louvain, il revoit l’abbé De Ram, son ami de collège, qui va devenir, à trente ans, recteur de l’université catholique.

De Liège, il écrit simplement : « Ici, mes affaires ont très bien réussi ».[2] L’évêque, Mgr Van Bommel, n’avait pas oublié les services rendus jadis au diocèse par le supérieur du Missouri, et témoignait beaucoup de faveur à la mission. De son côté, Mme de Theux savait intéresser nombre de personnes à l’œuvre que dirigeait son fils. Le P. De Smet se rend ensuite à Namur. « Il m’a fallu voir, dit-il, plus de cinquante familles. Tout a assez bien réussi. J’irai d’ici à Mons, de Mons à Tournai, puis à Bruxelles ».[3]

De Nivelles, il écrit à son frère : « Je croyais, en quittant Termonde, qu’en quinze jours je pourrais facilement parcourir toute la Belgique et terminer mes affaires. Voilà près de six semaines que je suis en route, et je n’ai encore fait que le quart de ma besogne. J’espère cependant pouvoir passer quelques jours chez vous pour me délasser de mes courses, car, je l’avoue, je me sens plus fatigué à présent qu’à mon retour d’Amérique ».[4]

Parfois une heureuse fortune vient le dédommager de ces ennuis :

« Je comptais, écrit-il à son frère, me rendre chez vous avant Pâques, mais un coup de la Providence m’en

  1. À François De Smet. — Louvain, 27 fév. 1834.
  2. Liège, 9 mars 1834.
  3. Namur, 14 mars.
  4. 24 mars.